Les pressions non déguisées exercées par les États-Unis, la France et certains autres pays sur les États africains n’empêcheront pas le deuxième sommet Russie-Afrique de se tenir à Saint-Pétersbourg les 27 et 28 juillet, a déclaré ce 26 juillet Dmitri Peskov, porte-parole de la présidence russe.
"Il s’agit d’une ingérence absolument flagrante et effrontée des États-Unis, de la France et d'autres États, par le biais de leurs missions diplomatiques dans les pays africains, qui tentent de faire pression sur les dirigeants de ces pays afin d'empêcher leur participation active au forum. C'est un fait, c'est absolument scandaleux, mais cela ne nuira pas à la tenue réussie du sommet", a indiqué M.Peskov aux journalistes.
Selon le porte-parole du Kremlin, le moindre nombre de chefs d’État au sommet Russie-Afrique est surtout lié à leurs propres souhaits, mais les pressions exercées par les États-Unis ont également joué un rôle.
"En ce qui concerne la réduction du nombre de dirigeants étrangers qui sont venus [assister au sommet], c'est effectivement ce qu’il s'est passé. Cela est dû en grande partie aux plans de travail des dirigeants, mais bien sûr, il y a un peu de ce dont nous avons discuté avec vous plus tôt", a-t-il précisé.
Le 25 juillet, M.Peskov avait déjà condamné les tentatives de certains pays occidentaux de dissuader les pays africains de participer au deuxième sommet Russie-Afrique.
Un accueil chaleureux
M.Peskov a ajouté que la Russie était heureuse d'accueillir les chefs d'État et de gouvernement qui sont déjà arrivés, ainsi que tous les autres représentants des nations africaines.
"Nous nous attendons à un sommet très chargé et productif dans les jours à venir", a-t-il souligné.
La semaine dernière, la diplomatie russe avait annoncé que 49 délégations prendraient part au sommet. Au total, 17 Présidents, cinq vice-Présidents, quatre chefs de gouvernement et un chef de parlement figureront parmi les participants.
Le deuxième sommet Russie-Afrique se tiendra à Saint-Pétersbourg les 27 et 28 juillet. Des discussions sur le nucléaire civil, les technologies spatiales, la création de nouvelles routes logistiques, la souveraineté alimentaire et la stabilité du marché des engrais seront au menu.
Lors du Premier sommet Russie-Afrique, qui s'est tenu en octobre 2019 dans la station balnéaire russe de Sotchi, des représentants officiels des 54 pays africains ont été présents. Quarante-cinq d’entre eux étaient représentés par des chefs d'État et de gouvernement.