Les forces de Kiev mènent une véritable chasse au personnel médical russe en ciblant délibérément des médecins et infirmiers, a confié à Sputnik la chef du service médical de la brigade cosaque Don.
"Jamais aucune armée n’a ciblé les médecins en service. Maintenant, les forces armées ukrainiennes ont malheureusement une autre tâche: les médecins sont les premiers à être visés par les snipers. Le meurtre d’un médecin est même récompensé. Parce que la mort d’un médecin signifie celle d’une compagnie, d’un peloton: il ne reste personne pour soigner professionnellement les blessés, d’où de grandes pertes", a-t-elle expliqué.
La médecin a cité l’exemple d’une récente attaque contre une équipe sanitaire.
"Les gars transportaient un blessé. La voiture a été ciblée, accompagnée de drones qui larguaient des grenades explosives. Un drone les a suivis pendant deux tiers du trajet. La voiture est revenue toute criblée."
Convention de Genève de 1949
La Convention de Genève pour l’amélioration du sort des blessés et des malades dans les forces armées en campagne adoptée le 12 août 1949 assure la protection des blessés et malades, mais aussi du personnel sanitaire et religieux et des unités et moyens de transport sanitaires. En outre, elle reconnaît les emblèmes distinctifs.
"Les membres des forces armées […] qui sont blessés ou malades devront être respectés et protégés en toutes circonstances. Les établissements fixes et les formations sanitaires mobiles du Service de santé ne pourront en aucune circonstance être l'objet d'attaques", stipule la Convention.