Donbass. Opération russe

Un LRM russe Solntsepek balaie un point d’appui et un stock de munitions ukrainiens – vidéo

Une séquence à la disposition de Sputnik présente un lance-roquettes multiple russe Solntsepek en action contre l’ennemi lors de l’opération spéciale en Ukraine. L’arme a frappé et anéanti un retranchement et un entrepôt de munitions des troupes ennemies.
Sputnik
L'équipage d’un système de lance-roquettes multiple TOS-1A Solntsepek a ciblé des positions des forces ukrainiennes sur l’axe de Krasny Liman.
Selon un représentant du ministère russe de la Défense, un point fortifié et un dépôt de munitions ont ainsi été bombardés et anéantis.
Une vidéo à notre disposition montre l’arme en action.
L'interaction avec des drones a permis d'infliger rapidement et précisément des dommages par le feu à l'ennemi.
D’après un militaire, lors de la réalisation de la mission, une difficulté résidait dans la différence d’altitude du terrain. Mais malgré cela, les soldats russes ont réussi à l’accomplir avec succès.
Ce type d'équipement est une cible prioritaire pour l'armée ukrainienne, car il représente un énorme danger, a noté l’interlocuteur.
"Lorsqu'un obus frappe, un nuage de gaz est créé [avec détonation ultérieure, ndlr], et il est impossible pour l'ennemi de survivre, même s'il se trouve dans une tranchée. S'il y a des failles, le gaz y pénètre...", a-t-il précisé.

Le TOS-1 Solntsepek

Le système TOS-1 Solntsepek est un lance-roquettes lourd à vingt-quatre tubes de 220 mm qui utilise des munitions incendiaires. Développé en Union soviétique dans les années 1980, il est basé sur un châssis de char T-72, et a été utilisé pour la première fois en Afghanistan en 1988-1989. La version TOS-1 Bouratino est entrée en service en 1987, et la version TOS-1A Solntsepek en 2001.
Le TOS-1 a été conçu pour frapper les fantassins, l'équipement, les bâtiments, les bunkers et fortifications, ainsi que les véhicules légers. La portée des roquettes est de 5 à 6 km selon les versions.
Les projectiles thermobariques du Solntsepek mêlent à la fois des effets thermiques, des ondes de choc et de dépression. Ces armes contiennent tantôt un liquide, tantôt une fine poudre qui s'enflamme au contact de l'air de façon à "accoler" plusieurs charges explosives. Lors du tir, une première explosion ouvre le réservoir de la bombe à une certaine hauteur, dispersant son contenu. La deuxième explosion provoque une combustion de l'air. La bombe brûle ainsi l'oxygène qui se trouve dans le périmètre de l'explosion: la température peut grimper à près de 3.000 degrés Celsius (soit 1,5 à 2 fois plus qu'une bombe conventionnelle).
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