Au moins 22 civils tués dans deux attaques terroristes au Burkina

Au Burkina Faso, deux attaques terroristes survenues le 7 juillet ont fait au moins 22 morts dont une vingtaine de supplétifs de l'armée burkinabè. Des maisons, des motos, des charettes et un marché ont également été incendiés.
Sputnik
Vingt-deux civils, dont vingt supplétifs de l'armée, ont été tués vendredi dans deux attaques armées dans le nord et l'ouest du Burkina Faso, indiquent des sources sécuritaires et locales.
"Le village de Kogsablogo", situé prés de Boulsa, chef-lieu de la province du Namentenga (région du Centre-Nord), "a fait l'objet d'une attaque dans la journée du vendredi par des groupes terroristes", a déclaré une source sécuritaire, citée par des médias.
"Le bilan est de seize volontaires pour la défense de la patrie (VDP, supplétifs civils de l'armée) tués", a précisé cette source.
"Dans leur riposte, les éléments ont également infligé des pertes à l'ennemi", a-t-elle ajouté.

Des maisons et des charettes brûlées

Confirmant "l'attaque" qui "a visé les VDP de la localité", un habitant a indiqué qu'au moins deux civils avaient également été tués et deux autres blessés.
"Les assaillants ont également incendié des maisons, des charrettes et des motos, ainsi que le marché", a ajouté la même source appelant à une "opération militaire d'envergure dans la province du Namentenga qui connaît une recrudescence des attaques".
Selon une deuxième source sécuritaire, une autre attaque a eu lieu dans la même journée à Fô, une commune de la province du Houet (région des Hauts-Bassins, ouest). "Quatre VDP du village de Kiébani ont été tués dans cette attaque", a-t-elle précisé.
Le Burkina Faso est pris depuis 2015 dans une spirale de violences terroristes ayant fait plus de 10.000 morts, civils et militaires, selon des ONG, et plus de deux millions de déplacés internes.
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