L'armée russe "se défend solidement contre la contre-offensive de Kiev", estime l’expert militaire américain Peter Suciu observant pour le portail 19fortyfive la situation dans la zone de conflit.
"Une grande partie de ce succès est due à la munition de vagabondage ZALA Lancet, un drone d'une portée maximale de 40 km et d'une autonomie d'environ 40 minutes", souligne le spécialiste.
Qualifiant l’engin de "tueur de masse", Peter Suciu estime que ce drone constitue "une plate-forme simple mais mortelle" qui détruit massivement l'artillerie, la défense antiaérienne et les véhicules blindés des forces armées ukrainiennes.
En guise d’exemple, il cite la récente destruction d’un lance-roquettes BM-21 Grad ukrainien par un Lancet.
Caesar français anéanti
Auparavant, le ministère russe de la Défense avait diffusé plusieurs vidéos de destruction d’armes et munitions ukrainiennes et occidentales par des drones-kamikaze Lancet.
Le 24 juin, un canon automoteur français Caesar a ainsi été anéanti en pleine course, alors qu’il essayait d’échapper à la frappe.
Modernisation
Le drone Lancet a récemment été modernisé compte tenu de ses performances sur le théâtre de l’opération militaire spéciale, plusieurs de ses systèmes ayant été améliorés. Il est désormais équipé d’une charge de combat plus puissante.
Celle-ci lui permet de "frapper de manière fiable les cibles typiques d'un drone - obusiers, chars, blindés, radars, systèmes de défense antiaérienne et effectifs ennemis".