En dépit de la pandémie du Covid-19, de la montée des tensions entre les États-Unis et la Chine et de la guerre en Ukraine, la globalisation n’est pas morte, estime Bloomberg dans un article publié jeudi.
“La zone industrielle en plein essor à l'extérieur de la ville marocaine de Tanger en est un excellent exemple”, relève le prestigieux média américain.
Cette zone, qui abrite la plus grande usine d'assemblage de voitures d'Afrique, draine des investissements d'entreprises d'Europe, du Moyen-Orient, de Chine, du Japon et des États-Unis, ajoute l'analyse, rappelant que SM le Roi Mohammed VI a conçu le projet du port Tanger Med il y a de cela 20 ans.
“Les investissements étrangers ont afflué, les industries automobile et aérospatiale ont pris racine, employant des dizaines de milliers de jeunes marocains, et les écoles d'ingénieurs locales ont prospéré”, souligne également l'agence US.
“C'est largement réussi”, affirme Bloomberg, notant qu’actuellement, le port de Tanger “rivalise avec les plus anciennes portes maritimes d'Europe”.
Par ailleurs, l'agence américaine relève que le Maroc entretient une forte coopération sécuritaire avec les États-Unis et l'Europe de même qu'il a le statut d'allié majeur de l'Otan.
Le Royaume accueille chaque année les forces américaines et de l'Otan dans le cadre de l’exercice militaire "African Lion", rappelle Bloomberg qui met en avant également le renforcement soutenu des relations bilatérales avec la Chine.
Les géants chinois Huawei et ZTE recrutent de plus en plus d'ingénieurs marocains, indique le média américain qui note que parmi les nouveaux opérateurs du cluster automobile figure le producteur de câbles à fibre optique ZTT Group installé à Tanger.