Moscou qualifie de "vilaines provocations" les allégations de Kiev sur la centrale de Zaporojié

Les accusations ukrainiennes et occidentales portées contre la Russie, à savoir la menace contre la centrale nucléaire de Zaporojié, sont une pure provocation, note la porte-parole de la diplomatie russe. Celles-ci coïncident avec un projet de résolution US qui permet à l’Otan de réagir en cas d’apparition d’une source radioactive en Ukraine.
Sputnik
Les déclarations de Kiev et de ses alliés occidentaux accusant la Russie de créer des risques pour la centrale nucléaire de Zaporojié sont irresponsables et fallacieuses, a indiqué ce 24 juin la porte-parole de la diplomatie russe.
"Nous qualifions de vilaines provocations les déclarations des représentants du régime de Kiev et de ses curateurs outre-Atlantique sur les menaces pour la centrale nucléaire de Zaporojié que la Russie serait censée créer. C’est une autre tentative de discréditer la Russie, de nous attribuer des intentions inexistantes, pour en même temps cacher ses plans criminels, en réalité terroristes".
En plus de cela, ces accusations visent à prétendre que Moscou envisage de "déclencher une situation d’urgence qui pourrait également mettre en danger la vie et la santé de la population de la région et des habitants des pays d’Europe", a ajouté Mme Zakharova.

Fake de Zelensky

Auparavant, le Président ukrainien a affirmé à la chaîne américaine NBC News que la Russie aurait l’intention de faire exploser la centrale de Zaporojié parce qu’elle n’est pas intéressée à la sécurité en Ukraine.
Cette allégation a été rejetée par la porte-parole du Kremlin, qui l’a qualifiée d’une "autre déclaration fallacieuse de Kiev".
Moscou note que cette nouvelle provocation coïncide avec la mise au point d’une résolution américaine. Celle-ci appelle l’Alliance à considérer l’apparition d’une source radioactive sur le territoire de l’Ukraine comme un prétexte pour agir de manière militaire et politique.
Enfin, Vladimir Poutine a plusieurs fois déclaré que la Russie n’avait pas besoin de lancer une arme nucléaire dans le contexte de la crise ukrainienne, a rappelé la porte-parole de la diplomatie.
Cette infrastructure est passée sous le contrôle de l’armée russe début mars 2022. Depuis, la centrale est prise régulièrement pour cible par l’armée ukrainienne qui rejette toujours la responsabilité sur les troupes russes.
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