La vidéo montrant les conséquences d'une frappe sur les positions de Wagner est une "mise en scène"

La vidéo montrant les conséquences d'une frappe présumée sur les positions du groupe de sécurité privé Wagner est une "mise en scène", selon la chaîne de télévision russe Pervy.
Sputnik
La vidéo des conséquences d'une frappe présumée sur les positions du groupe de sécurité privé Wagner, qui circule sur les réseaux sociaux, est une "mise en scène", a annoncé la chaîne de télévision russe Pervy dans un bulletin spécial diffusé dans la nuit du 23 au 24 juin.

"Une vidéo des prétendues conséquences d’une frappe [sur un point de déploiement de Wagner-ndlr.] a fait son apparition. Il est évident que c'est une mise en scène. Le premier indice qui le confirme est l'absence d'autres témoignages vidéos. Les déclarations faites au nom de M.Prigojine ont été partagées sous forme de messages vocaux", a déclaré l'animatrice, se référant notamment à une enquête de la chaîne Telegram Rybar.

En plus, "les métadonnées des fichiers audio sont toutes les mêmes", a-t-elle ajouté.

"Il s'ensuit que ces messages ont été enregistrés en même temps et publiés en mode différé", a-t-elle noté.

Le ministère russe de la Défense russe avait précédemment qualifié de faux les messages et vidéos diffusés au nom d'Evguéni Prigojine sur une frappe présumée contre les positions du groupe Wagner. Une enquête a été ouverte pour "appel à la mutinerie armée".

Enquête pénale pour appel à une mutinerie

Le Service fédéral de sécurité russe (FSB) a ouvert une enquête pénale contre le patron du groupe Wagner pour appel à une insurrection armée, en vertu de l’article 279 du Code pénal. Ce crime est passible d’une peine allant de 12 à 20 ans de prison.
Selon la Défense russe, Kiev a profité de cette provocation pour masser des unités de deux brigades de fusiliers marins sur l’axe tactique de Bakhmout (Artiomovsk) en vue de lancer une offensive.
L’aviation et l’artillerie russes frappent ces zones de concentration des troupes ukrainiennes, précise le ministère de la Défense.
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