Le Burkina demande à l'Onu de retirer ses troupes de la Minusma

Le Burkina Faso a demandé dimanche à l’Onu de retirer ses troupes de la mission de l'Onu au Mali (Minusma) et à accepter le choix fait vendredi par le Mali, de ne plus vouloir de cette force sur son sol.
Sputnik
"Le Gouvernement du Burkina Faso prend acte de la demande de -retrait sans délai- de la Mission multidimensionnelle Intégrée des Nations Unies pour la Stabilisation au Mali (Minusma) et salue cette décision courageuse formulée par les Autorités maliennes de transition", a écrit dans un communiqué le porte-parole du gouvernement burkinabè, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo.
Le Gouvernement burkinabè félicite le Mali pour ce choix assumé, qui est conforme à la vision stratégique de l’État malien dans la lutte contre le terrorisme et pour la restauration de la paix et de la sécurité au Sahel, a ajouté M.Ouédraogo.

Le Burkina, a-t-il encore ajouté, "encourage le gouvernement et le peuple frère du Mali dans cette affirmation de la souveraineté de l’État malien et l’expression de la volonté des Maliennes et des Maliens à être les seuls maîtres de leur destin", invitant la communauté internationale "au strict respect des choix opérés par le Mali".

Le Burkina Faso, pour sa part, demande au Secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies de bien vouloir prendre les dispositions utiles pour le retrait des troupes burkinabè engagées au Mali dans le cadre de la Minusma, selon le communiqué.
Le Burkina dit également réaffirmer sa solidarité au gouvernement malien et à l’ensemble des peuples du Sahel dans la lutte contre le terrorisme et "demeure fidèle à l’idéal de bâtir en toute indépendance et en toute responsabilité un monde de paix, de sécurité et de développement partagé pour toutes les Sahéliennes et les Sahéliens", a conclu M. Ouédraogo.
Le 16 juin, le chef de la diplomatie malienne Abdoulaye Diop, avait demandé le départ de la Minusma devant le Conseil de sécurité de l'Onu, pointant "l'échec" de cette dernière qui faisait selon lui "partie du problème".
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