"Aussi, comment peut-on, dans ce contexte précis, faire fi d'une situation préexistante depuis huit ans? Comment peut-on prétendre imputer des faits d'agression au Président de la Fédération de Russie, alors que celui-ci a fait preuve de retenue et de patience, conformément aux Accords de Minsk, qui enjoignent à tous les États garants de prendre toutes les précautions concrètes pour essayer de préserver la paix et de parvenir à une sortie de crise de manière pacifique", s’interroge l’interlocuteur de L’Afrique en marche.
De plus, il estime qu’"il y a l'apparence du manque d'impartialité et d'indépendance de la Cour pénale internationale" qui a émis un mandat d'arrêt contre Vladimir Poutine. En même temps, pour Arnaud Develay, "il y a un étrange sentiment d'amnésie collective parmi les politiciens et les médias occidentaux face aux crimes de guerre colossaux commis en Irak, mais aussi en Yougoslavie et en Libye. C'est presque comme si cela ne s'était pas produit. Pire encore, et d'une manière méprisable, c'est l'homme qui a fait la lumière sur ces crimes en Irak, le journaliste Julian Assange, qui croupit en prison".