Donbass. Opération russe

Ce pays de l’Otan affirme qu’il n’entrera jamais en guerre contre la Russie

Le Premier ministre hongrois Viktor Orban affirme que Budapest n'entrera jamais en guerre contre Moscou tant que son gouvernement restera en place.
Sputnik
Le dirigeant hongrois Viktor Orban s'est engagé à ne pas "combattre" la Russie et à ne pas laisser entraîner son pays dans le conflit ukrainien tant que son gouvernement restera au pouvoir.
"Nous ne sommes pas impliqués dans la guerre, la Hongrie n'est pas en guerre avec la Russie, et ne le sera pas tant que ce gouvernement sera en place", a-t-il déclaré vendredi 2 juin sur les ondes de la radio Kossuth.
Il a également commenté les déclarations belliqueuses faites à plusieurs reprises par des "politiciens de gauche" qui avaient affirmé que la Hongrie était déjà "en guerre".

"Lorsque les politiciens de gauche disent que ‘nous sommes en guerre contre la Russie’, alors qu'ils sont assis chez eux dans un fauteuil confortable, ils ne savent pas de quoi ils parlent. Ils ont perdu la tête. "Nous sommes en guerre contre la Russie" est une déclaration qu'aucune personne sensée ne peut se permettre depuis la Seconde Guerre mondiale", a martelé Viktor Orban.

À quoi conduira la contre-offensive ukrainienne

Il s’est également exprimé sur la contre-offensive ukrainienne annoncée à plusieurs reprises par Kiev.
Le Premier ministre a expliqué que même sans avoir des connaissances académiques militaires, il est notoire que "si j'attaque, je perdrai trois fois plus que celui qui se défend". Il a dit ne pas savoir combien de personnes vivaient actuellement en Ukraine, mais en admettant que ce chiffre oscille "entre 20 et 30 millions" lancer une offensive serait "un bain de sang" étant donné que la population russe est de 130 à 140 millions d’habitants.

Une position contraire à celle de l’Otan et de l’UE

Contrairement à d'autres États membres de l'Otan et de l'UE, la Hongrie a adopté une position neutre sur le conflit entre la Russie et l'Ukraine. Le pays a refusé de fournir toute aide militaire à Kiev et a même interdit le transit d'armes de pays tiers vers l'Ukraine par son territoire.
Le pays s'est également opposé aux sanctions anti-russes de l'UE, en particulier celles qui portent atteinte à ses propres intérêts vitaux, à savoir les restrictions dans les domaines de l'énergie conventionnelle et nucléaire. Budapest a toujours soutenu que les restrictions n'atteignaient pas leurs objectifs proclamés et nuisaient plus à l'UE qu'à la Russie.
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