Les BRICS doivent "avancer sur la voie de l’élargissement", pourtant il y a une condition que les éventuels candidats doivent satisfaire, a lancé ce 1er juin Sergueï Riabkov, vice-ministre russe des Affaires étrangères.
"Les BRICS ne doivent pas inclure des pays qui ont adhéré à la politique illégale, abusive, se trouvant hors du domaine juridique, des sanctions unilatérales appliquées contre la Russie et d'autres États", a déclaré le diplomate, présent au Cap à la réunion diplomatique des BRICS.
Selon lui, la Russie joue un rôle "clé, le plus important" concernant "qui, comment et quand on sera admis dans les BRICS".
Le Cap accueille, aujourd’hui et demain une réunion des chefs de la diplomatie des pays membres des BRICS. L’élargissement de l’organisation est pressenti comme l'un des principaux sujets de discussion.
L’attractivité du groupe des cinq
Au moins 19 États ont déjà exprimé leur souhait de rejoindre le bloc économique, selon l’Afrique du Sud qui en assure la présidence tournante. Parmi eux se trouvent l'Argentine, l'Iran, l'Algérie, la Tunisie, la Turquie, l'Arabie saoudite, l'Égypte.
"Chaque pays qui a manifesté son intérêt pour rejoindre les BRICS est très important", a souligné le diplomate russe.
Plusieurs régions sont "sous-représentées ou pas du tout représentées" dans les BRICS, a avancé Sergueï Riabkov. "Nous soutenons l'intérêt des États concernés à cet égard", a-t-il fait savoir.
Considérés comme les grandes puissances émergentes actuelles, les membres des BRICS regroupent 31,5% du produit intérieur brut (PIB) mondial, contre 30,7% pour le G7. Créé en 2009, le groupe comprenait initialement le Brésil, la Russie, l’Inde, la Chine (BRIC). En 2011 l’Afrique du Sud les a rejoints, en transformant le nom en BRICS.