"Nous avons confirmé l'intention des deux parties de finaliser dès que possible un accord intergouvernemental sur la coopération dans le domaine du nucléaire civil, en tenant compte de cette feuille de route. Le Président du Burundi a réaffirmé l'intérêt de son pays pour l'utilisation des technologies russes dans ce domaine afin de créer une industrie nucléaire au Burundi", a affirmé le chef de la diplomatie russe.
Engrais russes pour l'Afrique
"Nous y sommes prêts. En septembre dernier, le Président Poutine a annoncé que nous sommes prêts à remettre à l'Afrique, à titre gratuit, 300.000 tonnes de nos engrais illégalement bloqués dans des ports européens. Les autorités européennes ont bloqué cette initiative conformément à leurs pratiques coloniales", a rappelé le ministre.
"Tout cela se fait au prix d'un énorme effort de la paix déployé par le Programme alimentaire mondial (PAM) et le secrétaire général des Nations unies, afin de surmonter l'attitude manifestement russophobe des membres de l'Union européenne", a poursuivi le ministre.
"Comme nous en avons convenu avec Monsieur le Président aujourd'hui, nous considérerons les besoins du Burundi comme l'une des priorités en continuant d'œuvrer pour supprimer ces obstacles illégaux mis en place par l'Union européenne", a conclu M.Lavrov.