Une source informée a livré à Sputnik des détails de l’attaque contre le navire de la flotte de la mer Noire Ivan Khours.
Mercredi 24 mai, le ministère russe de la Défense a annoncé que l’Ukraine avait tenté d’attaquer avec des vedettes sans pilote un navire russe qui sécurisait les gazoducs Turkish Stream et Blue Stream dans la zone économique exclusive de la Turquie à 140 kilomètres du Bosphore. Les drones ont été détruits et vendredi le navire est rentré à la base de Sébastopol.
"Les appareils en question ont été envoyés depuis un centre opérationnel naval mis en place en 2018 avec la participation des États-Unis à Otchakov [ville ukrainienne à 114 kilomètres à l’ouest de Kherson, ndlr]. Ils ont été commandés avec des modules incorporés du réseau de satellites Starlink livrés à Kiev par les États-Unis", a fait savoir la source.
Elle a précisé que les images de l’attaque laissaient entendre que les drones n’étaient pas de fabrication ukrainienne.
Une piste anglo-saxonne
Cela signifie qu’un "lot de nouveaux drones maritimes de fabrication occidentale non déclaré à l’opinion publique occidentale" a été remis à Kiev pour organiser des attaques et des provocations en mer Noire.
La source suppose que les ficelles étaient apparemment tirées par le Royaume-Uni qui possède "une riche expérience de création et d’utilisation au combat de tels systèmes dans différentes zones de l’océan mondial".
"Un acte de sabotage contre la marine russe dans la zone économique exclusive de la Turquie, à plus de 200 milles marins de la zone du conflit russo-ukrainien s’inscrit dans la politique provocatrice des Anglo-Saxons visant son escalade et l’extension de sa géographie", a souligné la source de Sputnik.