Les propos du chef de la diplomatie européenne sur l’attaque d’un groupe de sabotage et de reconnaissance ukrainien dans la région russe de Belgorod, est un lapsus freudien, a déclaré à Sputnik la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova.
Le 23 mai, lors d’une conférence de presse, Josep Borrell n’a pas répondu à une question sur les événements survenus dans une région russe, frontalière de l’Ukraine, confondant Belgorod et la ville serbe de Belgrade.
"Il a tout mélangé, la région de Belgorod, Belgrade. Il s'agit peut-être d’un lapsus freudien, car de la même manière qu'ils ont traité Belgrade, ils traitent tout ce qui sort de leur système de vassalité", a-t-elle fait remarquer.
Selon la porte-parole de la diplomatie russe, les propos de M.Borrell montrent qu'il n'est plus une personne décente.
"Ce n'est pas la question de sa position politique. Il s'agit d'être tellement plein de mensonges qui se contredisent, que ce mensonge devient évident", a expliqué Mme Zakharova.
Une incursion en Russie écrasée
Le 22 mai, après un bombardement intensif du poste-frontière de Kozinka et d'autres installations civiles dans le district russe de Graïvoron, dans la région de Belgorod, une unité ukrainienne a pénétré en Russie, a annoncé le 23 mai la Défense russe.
Au cours d'une opération antiterroriste, l'aviation, l'artillerie et les troupes frontalières russes ont bloqué et écrasé les formations de Kiev. Les survivants ont été repoussés en territoire ukrainien. Les frappes russes se sont poursuivies jusqu'à ce que les assaillants soient complètement éliminés. En conséquence, plus de 70 soldats, quatre véhicules blindés de combat et cinq camionnettes ont été anéantis, d’après l’instance.
Selon le gouverneur de la région, un civil a été tué et 13 autres personnes ont été blessées. Le comité d'enquête russe a ouvert une procédure pénale sur la base de six articles, dont le terrorisme.