L’Afrique passe la seconde. Plusieurs pays du continent auraient pris des contacts pour accueillir un Grand Prix de Formule 1 à partir de l’an prochain, rapporte The Race. Il s’agit du Rwanda, du Maroc et de l’Afrique du Sud.
Ce dernier pays semble porter la candidature la plus prometteuse, selon le site spécialisé. Le circuit de Kyalami, non loin de Johannesbourg présentait déjà un projet bien ficelé en 2022, finalement repoussé pour des raisons commerciales. Un nouveau promoteur et d’importants investissements privés laissent de beaux espoirs pour 2024.
Ce nouveau Grand Prix sud-africain pourrait même s’inscrire dans la durée, puisque que la F1 ne souhaiterait pas revenir sur le continent africain pour disparaître à nouveau rapidement.
Le circuit de Kyalami avait déjà accueilli une vingtaine de Grand Prix de F1 de 1967 à 1993. De grands champions comme Alain Prost ou Niki Lauda s’y étaient imposés. Le circuit comporte de nombreux virages à moyenne et haute vitesse, ainsi qu’une longue ligne droite qui peuvent rendre la course palpitante, comme l’explique à The Race Raffaele Marciello, ancien pilote de F3.
"Ce n'est pas idéal de se suivre. Mais pour moi, c'est une très belle piste à piloter, c'est comme Imola par exemple. C'est à l'ancienne, donc si la F1 y va, c'est sûr que les pilotes apprécieront la piste", résume-t-il.
D’autres candidats sont cependant sur les rangs pour accueillir des courses l’an prochain. Séoul et Madrid sont ainsi des destinations pressenties selon The Race.
L’Afrique courtisée
D’autres grands événements sportifs pourraient se dérouler en Afrique ces prochaines années. L’UFC songe notamment à organiser un combat d'arts martiaux mixtes (MMA) sur le continent à court terme. Les organisateurs cherchent en particulier une salle à Dakar, a déclaré récemment Marc Raimondi, commentateur pour ESPN.
L’idée de délocaliser les finales des Coupes d'Europe de rugby (Champions Cup et de la Challenge Cup) en Afrique du Sud avait aussi été évoqué en septembre par Anthony Lepage, directeur générale de l’European Professional Club Rugby (EPCR), dans un entretien au Figaro.