Les efforts du gouvernement ivoirien visant à faire des Mines un pilier de l’économie portent leurs fruits, selon le dernier rapport annuel du groupe de réflexion canadien Fraser Institute sur l’attractivité des pays pour les investissements dans l’industrie minière.
Fraser Institute signale que son "indice global d’attractivité des investissements est construit en combinant l’indice du potentiel minier des meilleures pratiques, qui évalue les régions en fonction de leur attractivité géologique, et l’indice de perception de la politique, un indice composite qui mesure les effets de la politique gouvernementale sur les attitudes à l’égard de l’investissement dans l’exploration".
Les deux premières positions du top 10 africain sont occupées par le Botswana et le Maroc. La Côte d’Ivoire, le Burkina Faso, et le Ghana occupent respectivement les 3e, 4e et 5e places. La Namibie, le Mali, la Guinée, la Tanzanie et la RDC clôturent le top 10 continental.
Pour ce qui est de la sous-région ouest-africaine, la Côte d’Ivoire arrive la première, suivie par le Burkina Faso, le Ghana, la Guinée.
La production d’or quadruplée en 10 ans
Les résultats ivoiriens ne sont pas étonnants étant donné l’attention du gouvernement portée au secteur minier.
En 2022, le pays a produit 48 tonnes d’or, soit près de quatre fois plus qu’en 2012 (13,2 tonnes).
Fin mars, le ministre ivoirier des Mines, du Pétrole et de l’Énergie, Mamadou Sangafowa Coulibaly avait signalé qu’il était nécessaire de "valoriser les entreprises et les compétences ivoiriennes dans la chaîne de valeur de l’activité minière". Il soulignait que la question du contenu local dans le secteur minier figurait en bonne place dans les priorités de son département ministériel en 2023.