Donbass. Opération russe

Le Kremlin dévoile la réaction de Poutine à l'attaque de drones

Dans les situations extrêmes, Vladimir Poutine est toujours calme et serein, ses ordres sont invariablement explicites, selon son porte-parole.
Sputnik
Le porte-parole du Président russe Dmitri Peskov a fait part à Sputnik de la réaction du chef de l’État à l’attaque de drones contre le Kremlin. Selon lui, comme toujours dans les situations difficiles, M.Poutine a conservé son calme et sa sérénité.
"Dans ces situations difficiles et extrêmes, le Président conserve toujours son calme, sa sérénité, ses estimations et les instructions qu’il donne sont explicites. Aussi, n’y a-t-il rien de neuf sur ce plan", a détaillé M.Peskov.
Selon lui, les tentatives de Kiev et de Washington de nier leur implication dans l’attaque sont risibles alors que de telles décisions sont prises par les États-Unis et exécutées par l’Ukraine.
"Les tentatives de Kiev et de Washington de nier leur implication sont absolument ridicules. Nous savons bien que les décisions concernant de telles attaques ne sont pas prises à Kiev, mais à Washington. Kiev ne fait qu’exécuter ce qu’on lui dit", a soutenu le porte-parole.
En ce qui concerne les dégâts causés par cette attaque, il a signalé que deux plaques de cuivre faisant partie du revêtement de la coupole du palais du Sénat ont été légèrement endommagées.
"Nos services administratifs ont fait savoir que deux plaques de cuivre revêtant la coupole ont été roussies" par la déflagration, a-t-il ajouté, avant de préciser qu’elles seraient remplacées "aujourd’hui ou demain", si elles ne l’étaient pas déjà.

Attaque contre le Kremlin

Deux drones ont essayé d'attaquer la résidence du Président russe au Kremlin de Moscou dans la nuit du 2 au 3 mai, a déclaré l’administration présidentielle russe.
Selon la présidence, les militaires et les services spéciaux ont réussi à mettre les engins hors service à l'aide de systèmes de guerre électronique. On ne déplore aucun blessé ni destruction.
Vladimir Poutine n'était pas présent au Kremlin au moment de l'incident, souligne la présidence.
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