Des militants du Commonwealth veulent que Charles III s’excuse pour la colonisation

Des dirigeants autochtones d’anciens territoires de l’Empire britannique ont demandé au roi Charles III de s’excuser pour les effets de la colonisation. Ils l’ont appelé à "reconnaître l’impact horrible et l'héritage du génocide et de la colonisation des peuples autochtones asservis".
Sputnik
À quelques jours du couronnement de Charles III à Londres, des militants pour la république et des mouvements de réparation de 12 pays ont écrit une lettre demandant au nouveau monarque d'entamer un processus vers "des excuses formelles et le début d'un processus de justice réparatrice", rapporte le Guardian.
La lettre, intitulée "Excuses, réparation et rapatriement des artefacts et restes", a été signée par des représentants d'Antigua-et-Barbuda, d'Aotearoa (Nouvelle-Zélande), d'Australie, des Bahamas, du Belize, du Canada, de la Grenade, de la Jamaïque, de la Papouasie-Nouvelle-Guinée, de Saint-Kitts-et-Nevis, de Sainte-Lucie et de Saint-Vincent-et-les Grenadines.
"Nous, soussignés, appelons le monarque britannique, le roi Charles III, à la date de son couronnement le 6 mai 2023, à reconnaître l’impact horrible et l'héritage du génocide et de la colonisation des peuples autochtones asservis", indique la lettre citée par le journal.

Entamer la conversation

Ses auteurs signalent que Charles III a déclaré à la réunion des chefs de gouvernement du Commonwealth en juin 2022 que la reconnaissance des torts du passé était une "conversation dont le moment est venu".
Ils demandent au roi "d'entamer immédiatement la conversation sur l'impact durable de l'esclavage".

Le couronnement fixé au 6 mai

Fils aîné de la reine Élisabeth II et du prince Philip, Charles est devenu roi à la mort de sa mère, décédée le 8 septembre 2022 à l’âge de 96 ans après plus de 70 ans de règne.
Celui qui a pris le nom de Charles III doit être couronné, tout comme son épouse Camilla, reine consort, le 6 mai prochain.
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