Donbass. Opération russe

Prisonniers de guerre russes fusillés par des mercenaires français: une enquête ouverte en Russie

La Russie a ouvert une enquête sur les crimes de mercenaires français à l'égard de prisonniers de guerre russes. Les enquêteurs disposent d'une photo les montrant en train de tirer à bout portant, a déclaré ce mercredi le Comité d'enquête russe.
Sputnik
Les enquêteurs russes sont en train d'élucider les circonstances des crimes de mercenaires français contre des prisonniers de guerre russes. Ils possèdent une photo qui les montre en train de tirer sur des soldats capturés à bout portant, a indiqué ce mercredi sur Telegram le Comité d'enquête russe.
Le Comité cherche à mettre en accusation les personnes impliquées dans ce crime.
Selon les données dont dispose l'enquête, des mercenaires français ont pris part aux hostilités en Ukraine dans les rangs du régiment nationaliste Azov, considéré comme terroriste en Russie, et de la 92e brigade des forces armées ukrainiennes.
L'un d'eux a publié une photo de l'exécution à bout portant de trois prisonniers russes, note le Comité d'enquête.

Deux Français arrêtés

Deux Français s’étant rendus dans les zones de combat en Ukraine ont été interpellés samedi à Paris avec du matériel de guerre. Ces militants d'extrême droite ont été condamnés à 15 mois d'emprisonnement, dont neuf avec sursis, rapportait Le Parisien.
Il s'agit sans doute de Guillaume Andreoni, né en 1995, originaire de Nîmes, et d'Alan Vigneron (appelé Vivi Valance ou Vivi Edelweiss), né en 1997, originaire de Chambéry, d'après des informations relayées sur les réseaux sociaux. L’armée s’est séparé de ce dernier, ancien militaire, car, militant de l’ultradroite, il préconisait sur les réseaux sociaux de tuer les immigrés, selon Mediapart. Son camarade est pour sa part lié à la mouvance d’extrême droite.
Discuter