La science devrait aider à prévenir les plans antirusses de l’Occident, a jugé le secrétaire du Conseil de sécurité de Russie Nikolaï Patrouchev.
Selon lui, c’est "la recherche biologique spéciale, utilisée par les États-Unis dans le développement de programmes militaires" qui requiert "la plus grande attention de notre communauté scientifique".
"Nous devrions parler d’une opposition active à la préparation effective d'une guerre biologique contre la Russie et d'autres États", a avancé M.Patrouchev lors d'une réunion du conseil scientifique auprès du Conseil de sécurité.
Il a mis en valeur le sujet des solutions technologiques révolutionnaires qui, "à l’avenir, pourraient affecter l'équilibre mondial des puissances" et a averti d’"une expansion, semblable à une avalanche, de l'activité de recherche mondiale dans le domaine des technologies de l'information et quantiques, l'intelligence artificielle".
Preuves apportées par Moscou
Auparavant, la commission parlementaire russe enquêtant sur les laboratoires biologiques américains en Ukraine avait publié un rapport selon lequel l’objectif des États-Unis est de développer des armes universelles génétiquement modifiées. La possession de telles armes constituerait les conditions préalables réelles pour changer la nature des conflits armés modernes.
En décembre 2022, la Défense russe a assuré à Genève que des laboratoires se trouvant en Ukraine menaient des recherches sur des agents pathogènes infectieux "particulièrement dangereuses et économiquement importantes". Ces travaux étaient réalisés avec le soutien des États-Unis, indiquait l’institution.
Au mois d’octobre, le représentant permanent de la Russie auprès de l’Onu avait déclaré que l’armée russe avait découvert en Ukraine des drones capables de diffuser des agents biologiques. Ces engins étaient similaires aux drones brevetés en 2015 aux États-Unis, conçus pour larguer des moustiques infectés près des troupes ennemies, selon le responsable.
Washington nie avoir réalisé des programmes sensibles en Ukraine. Pourtant, en juin 2022 le Pentagone a reconnu avoir soutenu 46 laboratoires en Ukraine au cours des 20 dernières années, tout en soulignant qu'aucun de ses projets n’avait porté sur des armes nucléaires, biologiques ou chimiques.