La contre-offensive planifiée par les autorités ukrainiennes recèle de grands risques, relate l’hebdomadaire britannique The Economist.
"Lors de l'attaque, l'Ukraine aura besoin que ses troupes soient plus nombreuses que les défenseurs, et elle ne peut en rassembler de telles quantités que dans des zones limitées. Même si Kiev perce la défense russe, il devra exploiter cette percée avec précaution, sinon il risque d’exposer ses troupes à un encerclement", signale le média.
Et de conclure: "L'Ukraine et ses partenaires occidentaux doivent donc se préparer à la possibilité que la contre-offensive ne rapporte que des gains marginaux, voire pire."
Une offensive déjà en cours?
Le Premier ministre ukrainien Denis Chmygal avait déclaré début avril que la contre-offensive ukrainienne pourrait débuter en été. La vice-ministre ukrainienne de la Défense Hanna Maliar a cependant fait savoir dernièrement qu’une contre-offensive était déjà en cours sur quatre axes dans le Donbass.
Le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov avait précédemment annoncé que toute déclaration ukrainienne relative à la contre-offensive était suivie et prise en compte par les militaires russes lors de l’opération en Ukraine.
Selon l’ancien chef adjoint des forces de la république populaire de Lougansk (RPL) Vitaly Kisselev l’Ukraine pourrait lancer dans un avenir proche des attaques dans cinq ou six directions, notamment vers la Crimée.