L’enquête sur les meurtres en mars de neuf citoyens chinois dans le site minier de Chimbolo en Centrafrique a confirmé qu'ils avaient été tués par des membres de la Coalition antigouvernementale patriote pour le changement (CPC), a déclaré le ministre de la Justice, des droits humains et de la bonne gouvernance, Arnaud Djoubaye Abazene.
Le garde des Sceaux a précisé qu'il avait reçu le rapport de la commission d'enquête.
Pointé du doigt par le gouvernement centrafricain peu après ces meurtres, la CPC a nié toute implication dans cette affaire.
Lors de son discours, dont Sputnik a obtenu une copie, M.Djoubaye Abazene a qualifié la Chine de "pays frère" notant d’"excellentes relations bilatérales gagnant-gagnant" entre Bangui et Pékin. Il a par ailleurs remercié la Russie qui a réussi à "neutraliser certains auteurs, saisir des pièces à conviction et mettre en débandade les résidus de ces criminels".
L’attaque contre les ressortissants chinois a été perpétrée par des hommes armés dans une mine d'or de la société minière chinoise Gold Coast Group dans le centre-sud de la République centrafricaine. Elle a fait réagir jusqu’au sommet de l’État chinois, le Président Xi Jinping appelant à punir les auteurs de l'attaque strictement et conformément à la loi.