Alors que de multiples pays et organisations internationales, comme la Russie ou l’Onu, appellent l’armée et les forces paramilitaires au Soudan à passer au dialogue, l’Égypte et le Soudan du Sud ne restent pas à l’écart.
Dans une conversation téléphonique, les chefs de ces deux États ont dit vouloir "soutenir la stabilité et la sécurité" du Soudan. Ils ont également exprimé "la volonté de jouer le rôle de médiateur", selon le communiqué de la présidence égyptienne.
"Les deux chefs ont appelé à un cessez-le-feu immédiat au Soudan, appelant toutes les parties à se calmer, à donner la priorité à la voix de la sagesse et au dialogue pacifique", a-t-il été souligné.
Vers une situation "incontrôlable"?
Le Président égyptien Abdel Fattah Al-Sissi et le Président sud-soudanais Salva Kiir ont d’ailleurs fait part de "leur plein soutien au peuple frère soudanais". Selon eux, "l'escalade de la violence ne fera qu'aggraver davantage la situation, qui pourrait devenir incontrôlable".
Parmi les dizaines de victimes résultant déjà de ces affrontements, le Programme alimentaire mondial de l’Onu a recensé trois de ses employés. Deux autres ont été blessés.
L’organisme a annoncé suspendre ses activités dans ce pays africain, l’un des plus pauvres au monde.