La pollution de l’air liée à l’utilisation des énergies fossiles n’a pas laissé indifférents deux ingénieurs algériens, Djamel Bachiri et Djamel Fodil, originaires de Cherchell (120 km à l'ouest de la capitale, Alger).
Pour diminuer ses effets et limiter les émissions de gaz à effet de serre, ils ont opté pour les énergies renouvelables et ont conçu une station solaire pliable et mobile, rapporte le média arabe Attaqa.
Djamel Bachiri a expliqué au média que le système photovoltaïque comprenait six modules solaires dans un cadre métallique. En position pliée, il forme une boîte compacte qui se transporte avec des roulettes. Le dispositif peut être installé en divers endroits, y compris ceux qui ne sont pas raccordés à l’électricité.
Il a précisé que la centrale solaire était destinée à de nombreux domaines, tels que l'agriculture pour fournir de l'électricité aux pompes d'irrigation et aux pompes des puits dans les opérations d'irrigation, ainsi que dans les projets du secteur de l'énergie et les champs pétrolifères isolés.
Dans l’attente du soutien des autorités
Dans la vie quotidienne, la minicentrale peut remplacer le générateur traditionnel à base de diesel, elle est moins polluante et plus sûre.
Selon les deux ingénieurs, cet appareil reste un prototype, pour un coût de 320.000 dinars algériens (2.358 dollars), soulignant qu’il pourra être développé à l'avenir s’il est soutenu par les autorités.
MM. Bachiri et Fodil ont fait savoir que leur projet avait déjà intéressé certains acteurs du secteur des énergies propres: ils ont déjà obtenu en février dernier un brevet auprès de l’Institut national algérien de la propriété industrielle.