Des mercenaires polonais et géorgiens participent à la défense de la banlieue sud de la ville d’Artiomovsk (Bakhmout), dans le Donbass, assaillie par les combattants du groupe Wagner.
"Ce sont des fortifications des forces ukrainiennes. Il y a eu aussi des mercenaires, de la racaille. C’étaient des Polonais et des Géorgiens", a expliqué un combattant à Sputnik.
Il a ajouté que le trait distinctif des mercenaires polonais était leur uniforme noir.
Des effectifs surestimés
Le New York Times a annoncé le 25 mars que les effectifs de la Légion internationale pour la défense territoriale de l’Ukraine avaient été largement surestimés.
Alors que Kiev parle de 20.000 membres, ils ne seraient en réalité qu’environ 1.500.
"Les responsables ukrainiens se vantaient initialement de 20.000 volontaires potentiels dans la Légion, mais beaucoup moins se sont enrôlés. Actuellement, il y a environ 1.500 membres dans l’organisation, disent des personnes proches de la Légion", a signalé le journal.
L’encerclement de la ville attendu d’un moment à l’autre
Les combats pour la ville d’Artiomovsk dans le Donbass qui revêt une importance stratégique pour l’approvisionnement des troupes ukrainiennes, durent depuis plus de six mois.
Le chef par intérim de la république populaire de Donetsk Denis Pouchiline a affirmé jeudi 30 mars que la ville serait totalement encerclée très prochainement.
Il a cependant indiqué que Kiev continuait d’envoyer des renforts et ne donnait pas l’ordre d’abandonner la ville.
Le Président ukrainien estime que si l’armée cède la ville, la population ukrainienne pourrait se décourager et insister pour négocier un compromis avec la Russie. En outre, tout échec à ce stade du conflit pourrait démoraliser les forces armées ukrainiennes.