"Le peuple zimbabwéen est reconnaissant vis-à-vis de l’État russe qui l’aide à lutter contre les sanctions illégitimes" imposées par l'Occident, a déclaré ce mardi 28 mars à Moscou la présidente du Sénat zimbabwéen, Mabel Chinomona.
"Malgré les sanctions imposées par l'Occident, le Zimbabwe veut conserver l’opportunité de se développer. C'est pourquoi nous entretenons des relations avec votre pays, qui nous a toujours aidés", a indiqué Mme Chinomona lors d'une rencontre de travail avec Valentina Matvienko, présidente du Conseil de la Fédération (chambre haute du parlement russe).
Sanctions contre le Zimbabwe
Le Zimbabwe est sous le coup de nombreuses sanctions imposées par les États-Unis, l'Union européenne et le Royaume-Uni depuis 2001, sous le prétexte que les autorités du pays de l’époque violaient les droits de l’Homme. Bien que Robert Mugabe, père de l'indépendance en 1980, ait quitté le pouvoir en 2017, l’Occident maintient ses restrictions. En 2008, le Royaume-Unis, les États-Unis et le Canada ont soumis une résolution au Conseil de sécurité de l'Onu afin d'imposer de nouvelles sanctions au Zimbabwe, mais la Chine et la Russie ont bloqué cette résolution.
Près de 90 banques étrangères ont quitté le pays depuis 2001 de peur de les enfreindre et d’ainsi encourir des pénalités financières.