Pour la Défense norvégienne, l’activité des sous-marins russes modernes s’est intensifiée ces derniers temps. Une situation qui la préoccupe.
Notamment, il s’agit des navires submersibles nucléaires Severodvinsk et Iouri Dolgorouki qui opèrent régulièrement dans l’Atlantique Nord et Sud, rapporte la chaîne de télévision norvégienne TV2.
"Ces sous-marins sont modernes, silencieux et équipés de missiles sophistiqués", a déclaré le chef de la marine norvégienne, le vice-amiral Rune Andersen, auprès du média.
Il a aussi estimé qu’ils pourraient "constituer une menace" pour les cibles stratégiques aux États-Unis et en Europe.
De nouveaux sous-marins attendus
Le sous-marin nucléaire polyvalent Severodvinsk est la tête de série du projet 885 Iassen. Les navires submersibles de ce projet sont dotés de missiles de croisière supersoniques Oniks et Kalibr, ainsi que de torpilles autoguidées, et sont destinés à frapper des cibles terrestres, maritimes et sous-marines.
Quant au sous-marin Iouri Dolgorouki, il appartient au projet 955 Boreï. L'arme principale des submersibles de cette classe est le missile balistique intercontinental Boulava, équipé de six ogives à trajectoire indépendante d'une portée de 9.300 kilomètres.
Récemment, le directeur général de l’entreprise russe de construction navale United Shipbuilding Corporation, Alexeï Rakhmanov, avait révélé à Sputnik que cette année la marine russe serait dotée de cinq nouveaux sous-marins: trois nucléaires et deux à moteur diesel.
Récentes acquisitions
Fin décembre dernier, Vladimir Poutine a inauguré la mise à l’eau d’un sous-marin nucléaire de 4e génération, le submersible stratégique Empereur Alexandre III peut transporter 16 missiles balistiques intercontinentaux Boulava et rester en navigation autonome jusqu'à 90 jours. De plus, trois autres bâtiments ont levé leurs pavillons et rejoint la marine, notamment le sous-marin nucléaire Generalissimus Souvorov, le dragueur de mines Anatoly Chlemov et la corvette Grad de classe Bouïan-M.