Pour faire face à la hausse de l’inflation, les banques centrales des cinq plus grandes économies d’Afrique (Afrique du Sud, Égypte, Maroc, Kenya et Nigeria) seraient prêtes à augmenter leurs coûts d’emprunt au cours des deux prochaines semaines, relate le groupe médiatique Bloomberg.
Cette décision ferait suite à la faillite de la banque américaine Silicon Valley Bank début mars et aux problèmes de Crédit Suisse rachetée par sa rivale, la plus grande banque helvétique, UBS, en vue de la sauver.
Aucun changement prévu en Angola et au Ghana
Les autorités bancaires d’autres pays d’Afrique, comme le Ghana et l’Angola, constatent une baisse de l’inflation et devraient maintenir leurs taux d’intérêt au niveau actuel, toujours selon Bloomberg.
Six petites économies africaines adopteront des approches différentes pour maîtriser les prix et faire face à la contagion causée par la crise bancaire mondiale, conclut l’agence de presse.
Faillites en série
En mars, une série noire a frappé les banques américaines. La Silicon Valley Bank (SVB), la Signature Bank, mais aussi la Silvergate Bank ont fait faillite entre le 8 et le 12 mars à cause d’une vague de retraits bancaires. La SVB est la plus grande à s'effondrer aux États-Unis depuis la crise financière de 2008. Les banques centrales de nombreux pays ont été obligées de prendre des mesures pour tenter de ramener le calme sur les marchés.
Le 19 mars, la Banque nationale de Suisse a annoncé que Crédit Suisse, en grande difficulté, serait rachetée par UBS.