En prévision du deuxième sommet Russie-Afrique, les délégations des États-Unis, du Canada et de l'Union européenne "assiègent" les leaders africains en exigeant presque d'arrêter la coopération avec Moscou, a déclaré à Sputnik l'ambassadeur itinérant russe Oleg Ozerov.
"Il y a beaucoup d'exemples de ce genre. Les délégations qui viennent quasi quotidiennement de Washington et d'autres pays anglo-saxons, du Canada, du Royaume-Uni, mais aussi de l'UE, assiègent littéralement les dirigeants africains et les organes de pouvoir africains, les Parlements. C'est tout juste s'ils n'exigent pas d'arrêter de coopérer avec la Russie."
Une pression permanente
Le diplomate a rappelé dans ce contexte les propos de la ministre américaine des Finances Janet Yellen qui a dit avoir examiné les sanctions antirusses dans tous les pays qu'elle a visités lors de sa tournée africaine. De même que sa menace de réagir rapidement et résolument à toute violation de ces sanctions.
"Voici un autre exemple de chantage, de diktat franc et de menaces qui ne peuvent pas être tolérés dans le monde contemporain", a martelé M.Ozerov.
Le premier sommet Russie-Afrique a eu lieu en octobre 2019 à Sotchi, dans le sud de la Russie. Le deuxième est prévu pour juillet 2023 à Saint-Pétersbourg. En dépit des pressions de l’Occident, certains pays, dont le Soudan, la Mauritanie, le Tchad et l’Afrique du Sud, ont déjà confirmé leur participation au prochain sommet.