Bilan des exercices navals Russie-Chine-Afrique du Sud

Les exercices navals organisés en commun par l’Afrique du Sud, la Russie et la Chine se sont déroulés sans problèmes, selon l’ambassadeur sud-africain à Moscou. Tous les objectifs assignés ont été atteints malgré la critique de l’Occident.
Sputnik
L'ambassadeur sud-africain en Russie, Mzuvukile Maqetuka a dressé le bilan des manœuvres navales Mosi-2 impliquant la Russie, la Chine et l’Afrique du Sud. Elles ont eu lieu dans l’océan Indien, au large de l’Afrique du Sud, du 17 au 27 février.
"Les exercices se sont bien passés, nous avons atteint nos objectifs. Ils se sont déroulés sans ingérence aucune. Il y a eu des cris et des plaintes, mais je pense qu’aucun pays tiers ne peut les critiquer. C’est une décision de trois pays indépendants, Afrique du Sud, Chine et Russie. Ils ont décidé de les organiser. Ce n’est pas une première: des exercices ont lieu sur tous les continents, avec les États-Unis, la France le Nigeria, le Brésil. C’est dans l’ordre des choses", a-t-il indiqué à Sputnik.
Il a ajouté que les exercices seraient évidemment poursuivis.
"Ils se sont tenus auparavant, ils sont organisés maintenant et je pense qu’ils continueront d’être organisés", a ajouté l’ambassadeur sud-africain.
Le ministère chinois de la Défense avait précédemment déclaré que les exercices Mosi-2 allaient "promouvoir la coopération en matière de défense et de sécurité entre les BRICS".

Une décision souveraine

Kiev a pour sa part critiqué Pretoria pour l’organisation de ces manœuvres. Il lui a reproché de "s’approprier l’expérience de la machine de guerre russe".
Ce "n’est pas vraiment ce que l’on aurait préféré", avait fait remarquer le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell lors de son passage en Afrique du Sud en janvier. Il avait cependant indiqué que Pretoria était libre de prendre ses propres "décisions souveraines".
Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov avait exprimé son incompréhension face à cette "réaction mitigée" étant donné que les exercices des États-Unis au large de la Chine ne posent de questions à personne.
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