Le Président sud-africain Cyril Ramaphosa a reçu le 11 mars le rapport préliminaire de l’agence anti-corruption Public Protector concernant son implication présumée dans le scandale Phala Phala, rapporte le média News24.
Selon le média, le document exonère le Président, mais souligne que le chef de l’unité de protection présidentielle a agi de manière inappropriée, en enquêtant directement sur l’affaire au lieu de la signaler à la police.
Le scandale
Cyril Ramaphosa s’est retrouvé sous le feu des critiques en juin 2022, quand il a fait l'objet d'une plainte, déposée dans un commissariat par un opposant politique, ex-patron du renseignement. Ce dernier l’a accusé d'avoir tenté de dissimuler en 2020 un cambriolage à Phala Phala, le ranch de Ramaphosa, en ne le signalant ni à la police ni au fisc. Or à cette occasion, les cambrioleurs avaient trouvé 580.000 dollars en espèces cachés sous les coussins d'un canapé.
Le Président a nié les allégations en affirmant que cette somme avait été obtenue de la vente de buffles.
L’affaire lui a presque coûté son poste en décembre 2022 lorsqu'il a échappé de peu à l'ouverture d'une procédure de destitution.
L’enquête concernant la plainte est pourtant toujours en cours.