Les Américains et leurs partenaires occidentaux ne cesseront pas d’empêcher la Russie de faire des profits, y compris via l’accord céréalier, a estimé auprès de Sputnik le membre du Conseil de sécurité nationale turc Cargi Erkan.
"Pourtant, en fin de compte, il s’agit d’une affaire humanitaire, c’est pourquoi l'Onu devrait tout mettre en œuvre pour protéger l'accord de toute sanction. Ce n'est pas comme exporter du pétrole ou des armes. C’est la vie d’humains qui en dépend", a-t-il argumenté.
Il a assuré qu’Ankara faisait de son mieux pour prolonger l'accord, y compris dans l'intérêt des pays africains qui dépendent des céréales et des engrais russes et ukrainiens.
Le futur est incertain
Auparavant, Moscou a déclaré être prêt à prolonger l’accord, mais à une condition. Comme l’a expliqué la porte-parole de la diplomatie russe, toutes les parties prenantes doivent remplir leurs obligations imposées par le document qui expire le 18 mars après avoir été reconduit au mois de novembre.
Il "est temps d'arrêter de jouer la carte de la nourriture", comme la part la plus considérable des céréales d'Ukraine ne va pas aux pays les plus pauvres, mais à l'Union européenne à des prix inférieurs aux prix normaux, a mis en garde Maria Zakharova.
"Si nous parlons du remplissage de poches par les entreprises occidentales, avant tout américaines, et de leur désir de tricher une fois de plus, alors cela revient aux machinations de Blinken", a-t-elle conclu.
Moscou a estimé à maintes reprises que l’Occident sabotait l’accord céréalier et "enterrait" l’initiative humanitaire du secrétaire général de l’Onu Antonio Guterres.