Moscou dévoile les instruments "antisportifs" de l’Occident en Afrique

Privés de ressources vitales suite à leur politique antirusse, les pays occidentaux se sont rués vers l’Afrique où leur comportement est antisportif, selon le vice-ministre russe des Affaires étrangères Mikhaïl Bogdanov.
Sputnik
Le regain d’activité de l’Occident en Afrique, où il tente de s’approvisionner en ressources après la mise à l'écart de la Russie, donne lieu à des comportements antisportifs de sa part, indique le vice-ministre des Affaires étrangères et représentant spécial du Président russe pour le Proche-Orient et l’Afrique, Mikhaïl Bogdanov.

"Aujourd’hui, surtout après que les chemins de la Russie et de l’Occident se sont séparés – une situation pour laquelle nous ne sommes pas en tort – les pays occidentaux ont vivement besoin de combler le manque de ressources d’importance vitale pour le maintien de leur industrie et leur développement économique. Il est, de plus, souhaitable de le faire à des frais minimaux. Leur objectif [en Afrique, ndlr] consiste à régler des questions pour ainsi dire existentielles. Cela ressort des instruments qu’ils utilisent et qui sont le plus souvent antisportifs: des "lois" sur la restriction de l’activité de la Russie en Afrique, des sanctions, des listes d’opposition, des menaces et le chantage", a-t-il indiqué dans un entretien aux médias russes.

Il s’agit selon lui "de tentatives frénétiques de l’Occident collectif pour préserver son empire néocolonial", qui a permis pendant de longues années de "faire fi de la souveraineté des pays africains, et pas seulement, et de poursuivre le pillage de leur population".

Une insulte personnelle

Dans sa récente interview accordée à Sputnik, le diplomate a signalé que les pays occidentaux se sentaient offensés par le renforcement des relations entre la Russie et l’Afrique. Il est difficile pour eux d’abandonner leurs principes néocoloniaux qui leur avaient permis de s’enrichir avec les ressources africaines au détriment de la population.
Il a rappelé que ce système avait été utile afin de pomper presque gratuitement les ressources africaines pour soutenir leur industrie et développer leur économie pendant de nombreuses années.
"Il est clairement difficile de changer les habitudes, par conséquent, certains pays occidentaux considèrent le renforcement du partenariat entre la Russie et l'Afrique comme une insulte personnelle", a fait savoir M.Bogdanov.
Discuter