Manœuvres russo-sino-sud-africaines dans l’océan Indien: la phase active débute

Les bâtiments de guerre de Russie, de Chine et d'Afrique du Sud ont commencé la phase active des manœuvres menées dans l’océan Indien. Cela a pour but d'améliorer la coordination des militaires des trois pays en vue d'assurer la sécurité dans la région.
Sputnik
Les navires sud-africains, chinois et russes participant aux manœuvres navales Mosi-2 dans l’océan Indien ont gagné le large et ont entamé la phase active des exercices, a annoncé le 25 février le ministère sud-africain de la Défense.
Les équipages des trois pays ont entamé l'exécution des opérations élaborés lors des préparatifs.
La phase active des exercices s'achèvera le 27 février. Elle prévoit des tirs d'artillerie, le repoussement d'attaques aériennes de l'ennemi fictif, des actions antiterroristes, des manœuvres techniques et des assistances techniques à un navire en détresse.

Mieux assurer la sécurité maritime

Selon un responsable de la Défense sud-africaine, le but des manœuvres consiste à améliorer la coordination et la coopération entre les marines de guerre des trois pays participants. Les exercices Mosi-2 serviront de plate-forme pour un échange de connaissances militaires, de savoir-faire et d'expérience opérationnelle pour les militaires de Russie, de Chine et d'Afrique du Sud.
La Russie a engagé dans ces manœuvres la frégate Amiral Gorchkov et le pétrolier moyen Kama, la Chine, un destroyer, une frégate et un navire auxiliaire, l'Afrique du Sud, une frégate et deux navires auxiliaires.
Au début des exercices, Tan Kefei, le porte-parole du ministère chinois de la Défense, avait déclaré que ceux-ci renforceraient "la capacité de toutes les parties concernées à assurer conjointement la sécurité maritime".
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