Les sapeurs continuent à faire sauter les mines qui parsèment le Donbass et ce travail pourrait prendre des dizaines d’années, estime le capitaine Dmitri Piatkovskiy, chef-adjoint d’une unité du ministère des situations d’urgences de la République populaire de Donetsk (DNR).
"Nous avons déminé nos villes à l'arrière mais pas toutes. Il en reste un peu quelque part. Déminer l’ensemble du territoire prendra de nombreuses années. Ici, de vingt à trente ans", a-t-il déclaré à la chaîne de télévision locale Oplot TV.
D’après lui, les sapeurs de la République ont éliminé depuis le début de l’opération militaire spéciale plus de 215.000 mines et il en reste "des millions".
Mine antipersonnel
Il a précisé que les mines terrestres Lepestok (Pétale) dispersées par l’armée ukrainienne sur le territoire de la DNR se comptent par milliers.
Pour rappel, début février, l’ONG Human Rights Watch a reconnu l’utilisation par Kiev de mines Pétale contre des civils. Selon les autorités de la DNR, elles ont fait un mort et 89 blessés.