Interviewé par la chaîne de télévision Rossiya 1, le dirigeant tchétchène Ramzan Kadyrov a répondu à la question de savoir si la Russie menait les combats en Ukraine de toutes ses forces. Et ce en lien avec les propos de Vladimir Poutine qui a déclaré que "nous n’avons même pas commencé".
"Bien sûr que non", a répondu M.Kadyrov.
Selon lui, si la Russie avait engagé au moins 20% de ses forces, et si elle avait commencé, il ne serait rien resté des villes et des lieux de déploiement des forces ukrainiennes.
"Mais si les frappes sur notre territoire se poursuivent, nous perdrons patience. Si nous recevons un ordre, nous terminerons tout très vite et ce ne sera pas beau à voir pour Zelensky, Biden et tous les autres Sheïtans", a-t-il martelé.
Ramzan Kadyrov estime que les objectifs fixés seront atteints à 100% avant la fin de cette année.
Attentat contre le chef de l’unité Akhmat
Il a également évoqué la récente tentative de meurtre dirigée contre le commandant de la force spéciale tchétchène Akhmat, Apty Alaoudinov.
"Il y a quelques jours il a été empoisonné. Mais rassurez-vous, tout va bien, rien ne menace sa vie ni sa santé."
Le général Alaoudinov a reçu une enveloppe dans laquelle se trouvait un message imbibé d’une matière toxique.
L’odeur spécifique a alerté le général qui a pris opportunément les mesures appropriées. Heureusement, un médecin de l’hôpital de camp était toxicologue.
"Parallèlement, une enquête est déjà menée et il y a déjà des résultats", a signalé Ramzan Kadyrov.