Cet "objet", qui avait selon lui "la taille d'une petite voiture", posait "une menace pour la sécurité du trafic aérien", a dit John Kirby, porte-parole du Conseil de sécurité nationale de la Maison Blanche.
Il a précisé que cet objet était "beaucoup plus petit" que le ballon chinois que les Etats-Unis ont détruit samedi dernier, et dont Washington a indiqué qu'il menait des opérations d'espionnage.
L'administration américaine a eu connaissance "hier soir" de la présence de cet objet dont les débris sont tombés sur des eaux gelées, et va tenter de récupérer ces derniers, a encore indiqué John Kirby.
"Nous ne savons pas quelle entité possède cet objet", a-t-il martelé, ni par exemple s'il s'agit d'un Etat ou d'un propriétaire privé.
Pas de système de propulsion
Le porte-parole a précisé, par ailleurs, qu'à la différence du ballon chinois, cet objet non encore identifié ne semblait pas avoir de système de propulsion ni de commandes lui permettant de se diriger.
Auparavant, les USA avaient abattu un ballon chinois qui avaient pénétré dans l'espace aérien du pays. Alors que Pékin assurait qu'il s'agissait d'un "aéronef civil, utilisé à des fins de recherches", le chef du Pentagone Lloyd Austin a déclaré que l'engin était employé pour surveiller les objets stratégiques sur le territoire américain.
Auparavant, les USA avaient abattu un ballon chinois qui avaient pénétré dans l'espace aérien du pays. Alors que Pékin assurait qu'il s'agissait d'un "aéronef civil, utilisé à des fins de recherches", le chef du Pentagone Lloyd Austin a déclaré que l'engin était employé pour surveiller les objets stratégiques sur le territoire américain.
L'affaire du mystérieux ballon a jeté un froid sur les relations entre Washington et Pékin. Le professeur d'études asiatiques et africaines au Colegio de México, David Nazar, y voit notamment l’indicateur d'une scission entre les deux parties.