"Légion du Déshonneur": quand Macron décerne la première décoration française à Zelensky

"Une honte", "décoré pour avoir reçu notre argent", "légion du déshonneur"… Les réactions indignées pleuvent sur les réseaux sociaux au sujet de la remise de la Légion d’honneur par le Président français à son homologue ukrainien. Nombreux sont ceux qui s’interrogent au sujet de ce que Volodymyr Zelensky a fait pour la France pour la mériter.
Sputnik
La remise de la Légion d’honneur par Emmanuel Macron à Volodymyr Zelensky a provoqué un tollé sur les réseaux sociaux.
En visite à Paris, le Président ukrainien a été décoré de cette plus haute distinction honorifique française. Instituée par Napoléon, elle récompense les personnes ayant rendu des "services éminentes" à la Nation française.
Relayant les images de cette remise, le chef de l’État français a écrit sur Twitter:
"Hommage à l’Ukraine et à son peuple. Hommage à toi, cher Volodymyr, pour ton courage et ton engagement."
Ce geste présidentiel a suscité une vague d’indignation et d’incompréhension chez les internautes dont nombreux se demandent pour quelle raison cette médaille lui a été décernée. Ils ont ainsi mis en exergue les effets dévastateurs causés à l’économie française par le soutien financier et militaire accordé à l’Ukraine.
À cet égard, nombre d’internautes ont également élaboré des jeux de mots, substituant à "honneur" "déshonneur", ou bien décriant une "légion d’horreur".
Certains ont aussi argumenté que parmi les Français qui se battent pour leur pays, tous ne reçoivent pas cette récompense. "Une honte", ont commenté d’autres.
Selon un sondage de Sud Radio, l’écrasante majorité des personnes interrogées estiment qu’Emmanuel Macron n’avait pas de raison de la remettre au Président ukrainien.
Enfin, les commentaires ironiques ont aussi afflué.
Cette visite à Paris a eu lieu dans le cadre d’une mini-tournée du dirigeant ukrainien en Europe. La veille, il s’était rendu à Londres pour réclamer de nouveaux armements, dont des avions de chasse.
Cependant, les autorités britanniques n’ont pu lui donner à cette heure de réponses concrètes. Il a ensuite répété ses exigences au sommet des chefs d'État et de gouvernement de l'UE qui s’est tenu le 9 février à Bruxelles.
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