En se réjouissant des explosions sur le gazoduc Nord Stream, la sous-secrétaire d'État américaine Victoria Nuland a plaidé coupable, selon le chef de la diplomatie russe. Ces propos suggèrent une implication directe des États-Unis dans l'attentat, a déclaré Sergueï Lavrov dans son interview à Sputnik.
Les actes de sabotage en question ont eu lieu le 26 septembre sur les gazoducs Nord Stream 1 et 2, dans les zones économiques exclusives de la Suède et du Danemark. Une conduite du Nord Stream 2 et les deux du Nord Stream 1 ont été endommagées. Les dégâts ont entraîné une fuite massive de gaz.
Aucun coupable trouvé
Le Président russe les a qualifiés d’"acte de terrorisme international" et tient les Anglo-Saxons responsables de ces actions "qui détruisent les infrastructures européennes".
Pour sa part, l'Occident continue d’accuser Moscou. Or, "il n’y a aucune preuve à ce stade que la Russie était derrière le sabotage", a déclaré au Washington Post un responsable européen anonyme. L’écoute américaine clandestine des communications des responsables et des forces militaires russes n’a pas permis de prouver la responsabilité de Moscou, selon le journal.
Le gouvernement suédois a décidé de garder secrets les détails de son enquête pour ses alliés occidentaux. "Nous n'avons aucune preuve concrète", a indiqué au New York Times Daniel Stenling, le plus haut responsable suédois du contre-espionnage.