Dans une lettre adressée au secrétaire général de l'Onu, le représentant permanent de la République islamique auprès des Nations unies, Amir Saeid Iravani, a déclaré qu'une enquête préliminaire suggérait qu'Israël était responsable de l'attaque de drones contre un site du ministère de la Défense à Ispahan, rapporte ce 2 février l’agence de presse ISNA.
"Cette action entreprise par Israël va à l'encontre du droit international."
Le ministère iranien de la Défense a annoncé dans la nuit du 28 au 29 janvier avoir repoussé une attaque menée avec des drones contre un site militaire situé à Ispahan (centre).
"L’Iran se réserve le droit de donner une réponse ferme quand (il le veut) et de la façon dont il le juge nécessaire", indique la lettre.
L’implication kurde présumée
Mercredi 1er février, l'Iran a mis en cause des groupes d'opposition kurdes basés en Irak pour leur implication dans l'attaque, qui a été ordonnée par un "service de sécurité étranger", selon une agence locale.
"Les composants des drones ayant attaqué le site de production du ministère de la Défense à Ispahan, ainsi que le matériel explosif, ont été transférés en Iran avec la participation de groupes kurdes anti-révolutionnaires basés dans le Kurdistan irakien", a affirmé l'agence de presse Nour.
Selon l’agence de presse iranienne IRNA, un des drones a été détruit, l’autre a perdu le contact avec le système GPS suite à un brouillage et est tombé sur le toit de la structure. Le troisième drone, moins endommagé lors de l’interception, se trouve entre les mains des forces de sécurité du site.