L'ex-Président ukrainien Piotr Porochenko, l’ex-chancelière allemande Angela Merkel et l’ex-Président français François Hollande ont confirmé que pour leurs pays, les accords de Minsk étaient "un paravent" pour se préparer à un scénario de force dans le Donbass. C’est ce qu’a déclaré ce 31 janvier le porte-parole du Kremlin .
"Pour l'Ukraine, la France et l'Allemagne, les accords de Minsk n'étaient rien de plus qu'un paravent avec lequel ils ont camouflé leurs intentions et préparé l'Ukraine afin de résoudre le problème du Donbass par la force", a dit Dmitri Peskov.
Il a ajouté que cela "souligne une fois de plus" que Vladimir Poutine "a agi correctement en décidant de lancer l’opération militaire spéciale"
Pas d’aide militaire pour le Donbass
Entre autres, M.Peskov a noté que la Russie n’avait pas proposé d’assistance militaire au Donbass avant le début de l’opération spéciale.
Cependant, il a souligné que Moscou avait constaté la militarisation de l’Ukraine et sa volonté de résoudre le problème par la force.
Huit ans pour renforcer l’armée
Suite à ces accords, Kiev a réussi à renforcer son armée, avait récemment déclaré l'ancien Président ukrainien Porochenko dans un documentaire de la BBC.
"Ce document a donné à l'Ukraine huit ans pour construire une armée, une économie et une coalition mondiale pro-ukrainienne anti-Poutine", a-t-il dit.
Début décembre, Angela Merkel avait confié à l'hebdomadaire allemand Die Zeit que les accords de Minsk avaient été une tentative de "donner du temps à l'Ukraine" pour que le pays puisse se renforcer.
Un peu plus tard, fin décembre, François Hollande avait confirmé au journal anglais Kiev Independent que Paris et Berlin voulaient aider l’Ukraine à se renforcer face à la Russie.