Dans un entretien accordé à la rédaction anglaise RT, le président du conseil politique du parti "Plateforme d’opposition – Pour la vie", interdit en Ukraine, Victor Medvedtchouk, a fait un tour d’horizon de la situation dans un pays en proie à une guerre… dans l’intérêt d’autrui.
Le politicien estime que le conflit "n’est pas mené pour l’Ukraine, mais pour les intérêts de l’Occident", qui a transformé cet État en zone de confrontation avec la Russie.
"Pour les intérêts des États-Unis, du Royaume-Uni et de nombreux autres pays qui règlent leurs comptes avec la Russie et qui ont fait de l’Ukraine, par le biais du pouvoir de Zelensky, un polygone, une tête de pont de ce face-à-face avec la Russie", a-t-il détaillé.
En finir avec le néonazisme
M.Medvedtchouk soutient que les causes à l’origine du conflit et le néonazisme doivent être éradiqués en Ukraine.
"Les causes de la situation actuelle doivent être éliminées en sorte que cela ne se répète plus. Cela ne sera possible que lorsqu’il n’y aura plus de néonazisme dans la politique d’État et lorsque l’État militariste n’existera plus. Lorsque les gens, les Ukrainiens… auront un avenir différent. Voilà de quoi nous voulons nous occuper aujourd’hui", a-t-il signalé.
Le politicien a ajouté que c’était "aux Ukrainiens représentant cette autre Ukraine de décider dans quel pays et comment ils veulent vivre".
Responsabilisation de Zelensky
Il n’a pas manqué de pointer du doigt le vrai responsable de la crise.
"Je tiens à vous dire que je ne sais pas quel sort attend Zelensky. Mais je veux bien qu’il porte la responsabilité de ce qu’il a fait contre l’Ukraine et le peuple ukrainien. C’est lui qui a détruit le pays. C’est lui qui a engagé le pays sur le champ de bataille. C’est lui qui l’a fait", a déclaré le politicien à RT.
Persécutions politiques
Le 13 janvier, Victor Medvedtchouk et certains autres députés du parti "Plateforme d’opposition – Pour la vie" ont été privés de leur mandat par le Parlement ukrainien.
Trois jours plus tôt, il a été privé de sa citoyenneté en vertu d’un décret présidentiel.
En septembre dernier, il a été arrêté en Ukraine et accusé de haute trahison et de soutien du terrorisme. Il a été remis à la partie russe dans le cadre d’un échange de prisonniers de guerre entre l’Ukraine et la Russie.
M.Medvedtchouk a qualifié les poursuites judiciaires à son encontre de persécutions politiques.