Si la Russie rejette toute accusation d’utilisation de drones iraniens en Ukraine, l’Occident continue toujours à spéculer sur le sujet. Ainsi, le New York Times écrit mercredi 28 décembre que les forces américaines aidaient l'arme ukrainienne "à cibler les sites où les drones sont préparés pour le lancement".
D’après le quotidien, cela représente "une tâche difficile" car "les Russes changent les sites de lancement" qui varient "des terrains de football jusqu’aux parkings".
"Les drones sont très mobiles, avec des systèmes de lancement montés sur des camions, et les Russes savent qu'ils sont pourchassés. Ils les déplacent donc vers des endroits plus sûrs, ce qui rend leur suivi et les attaques contre eux difficiles", indique le média.
En outre, "les Américains s'empressent d'introduire de nouvelles technologies" pour donner "un avertissement précoce de l'approche d'essaims de drones, afin d'améliorer les chances de l'Ukraine de les abattre, que ce soit par des tirs ou des missiles", affirme le journal.
Accusations occidentales
Les pays occidentaux accusent l'Iran de fournir à la Russie des drones qu'elle utilise dans son opération spéciale. Moscou et Téhéran rejettent ces allégations. Ainsi, le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Verchinine, a déclaré mi-novembre à Sputnik que les accusations des pays occidentaux concernant ces livraisons des drones iraniens étaient sans fondement et que l’Occident tentait de justifier ainsi ses propres livraisons d'armes à Kiev.
Le 7 novembre, M.Amir-Abdollahian avait déclaré à Sputnik avoir proposé à son homologue ukrainien de présenter des documents confirmant l’utilisation présumée par Moscou de drones iraniens en Ukraine. Cette présentation devrait avoir lieu lors d’une réunion organisée dans un pays européen. Or, les Ukrainiens ont, selon lui, renoncé à y participer au tout dernier moment. Le diplomate a d’ailleurs reconnu que son pays avait envoyé à la Russie "un nombre limité de drones quelques mois avant le début des hostilités en Ukraine".
Le 7 novembre, M.Amir-Abdollahian avait déclaré à Sputnik avoir proposé à son homologue ukrainien de présenter des documents confirmant l’utilisation présumée par Moscou de drones iraniens en Ukraine. Cette présentation devrait avoir lieu lors d’une réunion organisée dans un pays européen. Or, les Ukrainiens ont, selon lui, renoncé à y participer au tout dernier moment. Le diplomate a d’ailleurs reconnu que son pays avait envoyé à la Russie "un nombre limité de drones quelques mois avant le début des hostilités en Ukraine".