Si les attaques contre les bureaux de la Commission électorale nationale indépendante (INEC) à travers le pays se poursuivent jusqu'à janvier 2023, "l'institution électorale ferait face à un terrible défi pour l'organisation des élections en février", a déclaré Festus Okoye, porte-parole de l'INEC, lors d'un forum organisé par le Collège de la défense nationale à Abuja.
Le Nigeria a récemment été le théâtre d'attentats au cours desquels des bureaux de l'INEC ont été incendiés ou détruits, causant la destruction d'isoloirs, d'urnes ainsi que d'autres matériels électoraux.
Ces attaques, selon M.Okoye, étaient "systématiques et coordonnées pour empêcher l'INEC de mener une élection libre, juste, fiable et transparente".
Les agences de sécurité ont promis d'assurer la stabilité des régions où se situent les bureaux de l'INEC, a-t-il affirmé.
Les élections présidentielle et législatives nigérianes sont prévues le 25 février 2023, tandis que les élections au niveau des États seront organisées une semaine plus tard.