Les mots-croisés du New York Times, véritable institution aux États-Unis, sont au cœur d’une étrange controverse. L’édition du 18 décembre semble en effet dessinée une croix gammée avec les cases noires, censées servir de séparateur entre les mots.
Plusieurs internautes ont fait remarquer cette incongruité sur Twitter. Le célèbre jazzman Ron Carter, connu pour avoir joué avec Miles Davis, s’en est notamment offusqué.
KalmanYeger, conseiller municipal de New York, a pour sa part souligné que l’édition du jour coïncidait avec le début d’Hanoucca, l’une des plus importante fêtes juives.
Alors, simple hasard ou vraie bévue? L’animateur de radio Dan O'Donnell a sa petite idée. Le cruciverbiste amateur a affirmé qu’il n’y a "aucune chance que cette disposition soit une coïncidence", sur Twitter.
Le New York Times, dont les mots-croisés sont repris par plus de 300 autres quotidiens régionaux américains, n’a pour l’heure pas réagi à la polémique.
Le néonazisme toujours vivace
La publication intervient dans un contexte géopolitique tendu, alors que la partie russe met depuis plusieurs années en garde contre la résurgence du néonazisme à l’Occident.
Début novembre, plusieurs pays européens, dont l’Allemagne, l’Autriche et l’Italie, avaient refusé de signer une résolution russe à l’Onu, contre la "glorification du nazisme". Moscou, qui soumet fréquemment ce genre de textes à l’Onu, avait dénoncé l’"hypocrisie politique" de certains États.