Sergueï Lavrov discute de questions énergétiques avec son homologue égyptien

Le ministre russe des Affaires étrangères s’est entretenu avec son homologue égyptien, en vue de renforcer les partenariats entre les deux pays. Le Caire a multiplié les initiatives diplomatiques ces dernières semaines.
Sputnik
Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a discuté par téléphone avec son homologue égyptien, Sameh Choukri. Les deux responsables ont évoqué le développement de la coopération entre Moscou et Le Caire.
"Une attention considérable a été accordée aux perspectives d'élargissement de la coopération entre les deux pays dans les domaines de l'énergie, de l'industrie, de l'agriculture et à propos de la mise en œuvre de grands projets communs", a déclaré le ministère russe des Affaires étrangères dans un communiqué.
Les deux ministres ont également échangé sur la situation au Moyen-Orient et en Afrique du Nord, s’accordant sur un nécessaire renforcement des liens au vu des questions internationales et régionales, y compris au sein de l’Onu.
Le Caire et Moscou collaborent notamment dans le domaine de l’énergie nucléaire, le géant russe Rosatom travaillant à la construction de la centrale d’El-Dabaa, la première qui sortira de terre en Égypte.

BRICS et patrimoine

Le Caire s’est illustré ces dernières semaines par son activité diplomatique. L’Égypte se rapproche notamment de plus en plus du groupe des BRICS, dont elle a intégré la banque, début décembre. Le pays avait déjà montré son intérêt pour les travaux des BRICS+ en juillet dernier.
Côté culture, le pays des pharaons se trouve aussi à la pointe concernant le rapatriement des œuvres qui dorment dans les musées occidentaux. Le charismatique Zahi Hawass, ancien ministre des Antiquités, a ainsi lancé une pétition pour réclamer le retour de la pierre de Rosette en Égypte. La stèle à l’aide de laquelle furent déchiffrés les hiéroglyphes est pour l’heure conservée au British Museum.
Dans la même veine, l’Irlande a restitué plusieurs sarcophages et restes anciens momifiés au Caire, début décembre.
L’Égypte avait auparavant accueilli la COP 27 à Charm El-Cheikh, pour un résultat mitigé. Le sommet avait dû être rallongé d’un jour, les discussions patinant, en particulier sur la création d’un fonds "pertes et préjudices", censé dédommager les pays pauvres touchés par les changements climatiques. La mesure avait finalement été votée in extremis
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