Le plafonnement à 60 dollars le baril du prix du pétrole russe, décidé par l'UE et les pays du G7, est entré en application le 5 décembre. Alors que Moscou n’a pas encore annoncé sa réponse, le chef du Kremlin a évalué les conséquences de la mesure occidentale.
"C'est mauvais pour les marchés énergétiques mondiaux. Je le répète: nous vendons déjà à peu près à ces prix, alors ne vous inquiétez pas pour le budget [russe]", a déclaré M.Poutine lors d'une conférence de presse organisée au terme de sa visite au Kirghizstan pour le sommet de l’Union économique eurasiatique.
Contraire aux principes de marché
Le 8 décembre, le ministre russe des Finances, Anton Silouanov, a fait savoir aux journalistes que l’introduction d’un plafond ne resterait pas sans réponse et que le gouvernement russe préparait déjà des mesures de rétorsion.
Il a ajouté que cette initiative, décidée par les membres de l’UE (sauf la Hongrie), du G7 et l'Australie, était contraire aux principes de marché. Elle aurait un impact soit sur les prix de la matière première, soit sur l’offre.