"L’Otan était au courant des préparatifs des dernières attaques ukrainiennes contre des aérodromes militaires russes. Nous avons répondu immédiatement par une frappe massive contre le système de commandement militaire, des sites militaires et énergétiques. Il ne doit pas y avoir de doutes, une telle réponse sera donnée chaque fois si les actes de terrorisme ukrainien se poursuivent", a déclaré Konstantin Gavrilov, chef d’une délégation russe aux négociations à Vienne sur la sécurité militaire et le contrôle des armements.
Des risques pour la sécurité nucléaire
Intervenant lors d’un forum de l’Organisation sur la sécurité et la coopération en Europe il a également évoqué les risques de telles attaques.
"Les provocations contre les aérodromes stratégiques russes de Diaguilevo et d’Engels avec l’utilisation de drones d’attaque Tu-141 Strij auraient pu créer de graves risques pour la sécurité nucléaire", a-t-il fait savoir.
L’Otan dément
Le 5 décembre, le secrétaire général de l’Otan Jens Stoltenberg a déclaré au Financial Times qu’il n’avait aucune information sur ces incidents.
"Mais ce que je peux dire, c'est que ce que nous voyons, c'est que l'Ukraine se défend. Et nous devons comprendre cela dans un contexte plus large", a-t-il affirmé.
Réponse de la Défense russe
Le ministère russe de la Défense avait précédemment annoncé que lundi 5 décembre l’Ukraine avait attaqué des aérodromes militaires dans les régions de Riazan (à 185 kilomètres au sud-est de Moscou) et de Saratov (sur la Volga) avec des drones à réaction de fabrication soviétique.
Les drones ont été interceptés par la défense antiaérienne, mais sept soldats russes ont été blessés dont trois ont succombé à leurs blessures.
Deux avions ont été légèrement endommagés.
Lundi après-midi, l’aviation stratégique russe a porté une frappe massive contre 17 cibles, toutes atteintes.