L’engorgement de pétroliers au large de la Turquie continue de grossir. Ils sont 26 désormais avec plus de 23 millions de barils de brut en provenance du Kazakhstan, relate l’agence Bloomberg.
Selon ses informations, à la fin du mois dernier, les autorités turques ont annoncé que les pétroliers de passage devraient fournir des lettres de leurs assureurs prouvant qu'ils étaient couverts pour naviguer dans le détroit. Cette décision faisait suite aux sanctions de l'Union européenne contre la Russie qui interdisaient l'assurance des navires si le pétrole qu'ils transportaient coûtait plus de 60 dollars le baril.
Plafonnement depuis le 5 décembre
La mesure est entrée en vigueur le 1er décembre. La Turquie demande aux assureurs de livrer une lettre confirmant l’octroi au pétrolier de l’assurance P&I (Protection and Indemnity Insurance).
Dans le même temps, l'Union européenne, le G7 et l’Australie ont complètement banni le transfert du pétrole russe par voie maritime le 5 décembre.
En commentant l’idée de plafonner les prix des ressources énergétiques, Vladimir Poutine avait précédemment déclaré que la Russie ne livrerait rien à l’étranger si cela était contraire à ses intérêts nationaux.